A noter juste en passant la bonne pratique ergonomique utilisée par Facebook pour ses menus secondaires (notamment les notifications), le menu est presque invisible (ton sur ton) lorsque les alertes sont vides et incontournables (chiffres en rouge) lorsqu’un contenu attend une action. Voilà une bonne utilisation de l’ergonomie au service de l’usage.

Vous envisagez une refonte ou la création de votre site web et vous vous posez naturellement certaines questions : quel prestataire, quel contenu, quel design ? Pour y répondre, vous avez bien sûr vos idées mais vous souhaitez que chacun dans votre entreprise se sente concerné par le sujet, vous décidez donc de partager la gestion de ce projet avec un comité ; louable intention mais pleine de pièges. Vous trouverez ici les bonnes et les mauvaises pratiques liée au comité de pilotage d’un projet web.
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Je vous ai déjà parlé des différentes lectures que peut proposer un site web : linéaire (la plus importante) qui offre une continuité de lecture grâce à des liens internes ou en fin de contenu ; d’attraction qui permet d’attirer (comme son nom l’indique) l’attention de l’internaute vers un contenu qui, a priori, n’était pas dans la continuité de son cheminement classique ; et synthétique qui représente la forme la plus classique d’accès aux contenus du site : le menu (navigation qui répond au besoin d’une recherche précise et à un raccourci vers les contenus attendus).

Il y a un site que j’aimerais partager avec vous et qui fait entorse à ces principes théoriques de manière intéressante. Le menu (lecture synthétique donc) se présente de manière forte et propose ainsi une bonne mise en valeur des contenus. Le synthétique devient linéaire. Un contre-pied créatif à la mise en page classique.

Plus d’informations sur les lectures d’un site web

Après la presse quotidienne avec l’article du monde et l’échange avec RMC, c’est la presse magazine avec laquelle j’ai passé un moment cet après-midi. Un journaliste de PC Expert prépare en effet un article sur la compatibilité et l’accessibilité du webdesign. Un sujet intéressant avec la future arrivée d’IE8 et de Firefox 3.

La discussion était très intéressante et Phlippe, j’ai hâte de lire votre article.

S’il est un débat qui perdure, c’est bien celui de la résolution d’écran à laquelle les webdesigners doivent se conformer pour que tous les internautes puissent consulter un site web dans de bonnes conditions. Il est en effet très désagréable de devoir utiliser un “ascenseur” horizontal.

Même si l’ascenseur vertical quant à lui ne pose visiblement plus de problème aux internautes (voir l’article)…

Bien sûr, il y a toujours la possibilité de travailler en “variables”, c’est à dire en s’ajustant en permanence aux navigateurs. L’exercice est parfois compliqué et impose surtout de contraindre la création de contenus à cette donnée de redimensionnement perpétuel. Quand vous imaginez la différence qu’il y a entre un écran proposant une résolution de 800 pixels de large et un autre (étendu ou “wide”) proposant 1280 pixels ou plus, vous comprenez très vite que le grand écart nécessaire est difficile.

Peut-on abandonner le format 800×600 ?
Quant est-il réellement de la réflexion souvent entendue dans la bouche de mes confrères : “tout le monde est en 1024 !”. J’ai souhaité en avoir le coeur net.

J’ai compilé les statistiques de 10 sites web différents sur le dernier trimestre 2007 (du 1er octobre au 31 décembre 2007) en incluant volontairement des sites B2B (pros vers pros) ou B2C (pros vers particuliers), de services ou de produits. Cette étude porte sur une audience cumulée de plus de 115 000 internautes, les résultats sont les suivants :

800 x 600 : 5,75 %
1024 x 768 : 45,13 %

Les derniers chiffres donnés par le W3schools datent de janvier 2007 et proposent 14 % d’internautes équipés en 800×600. La différence est importante et significative (un an de différence et mes sites sont français)…

Bien sûr cette résolution est vouée à disparaitre sur les ordinateurs et on pourrait facilement sauter le pas du “5% ? ce n’est pas grave !”. Attention cependant à ne pas oublier la part des internautes qui ont une résolution d’écran de 1024 pixels de large et qui utilisent une fenêtre verticale pour gérer leur favoris, leur historique ou des composants comme Sage pour les flux RSS sur Firefox.

Pour tous ces internautes qui ont une résolution d’écran de 1024 pixels de large et segmentent leur fenêtre, un site visible en 800 pixels de large est important. Et même si seuls 10% des internautes ayant une résolution de 1024×768 utilisaient une barre verticale d’information, cela induirait donc une population totale de plus de 10% d’internautes ayant besoin de votre site en version 800 pixels de large.

Dernière précision avant de vous laisser chacun tirer les conclusions de ces chiffres et en débattre dans les commentaires, les sites B2B proposent plutôt un taux d’utilisation du 800×600 de 4% et alors que les B2C sont à 7% en moyenne.

Et vous comment faites-vous ?

A lire sur les bonnes fréquentations l’article d’Eric Leblond sur l’usage du “scrolling” dans une page web. L’article est notamment intéressant par les retours d’expérience exprimés sur le fait qu’une page ne doit pas forcément faire tenir tout son contenu au-dessus de la ligne de flottaison du navigateur (c’est à dire la partie visible sans utiliser l’ascenseur du navigateur).

Ce billet de Seth Godin a déjà quelques temps mais il est, comme souvent avec l’auteur, plein de bon sens et d’intelligence. Je le traduis librement.
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Comme le disait très justement mon camarade Michael dans une conférence donnée sur le référencement, le référencement de sites web n’est pas compliqué. En définitive, les techniques pour parvenir un bon positionnement dans les moteurs de recherche relève beaucoup moins d’astuces que d’un solide bon sens.

De mon expérience, la logique qui mène à un bon positionnement dans les moteurs de recherche rejoint totalement celle qui conduit à une bonne expérience utilisateur. Comprenez que vous n’obtiendrez pas de belles positions dans Google sans prendre en considération la réponse que votre site apporte aux internautes.
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Bien loin de moi l’idée de tirer sur l’innovation mais je m’associe à Simon dans son “coup de gueule” contre l’intrusion permanente que représente Snapshot (vous savez, les grandes fenêtres qui vous montrent un aperçu du site cible d’un lien). Cela perturbe la lecture linéaire d’un contenu et brise l’attention du lecteur.

Si vos contenus n’ont pas d’intérêt alors n’hésitez pas à conserver SnapShot, sinon retrouvez le goût d’un expérience de lecture agréable…

Au pire, listez les liens en bas de page ainsi vous ne proposerez une “sortie” à vos internautes qu’après leur lecture, c’est “l’invitation” d’une page web (voir mon précédent billet sur les blocs qui constituent une page web).

Un bon article de Cédric Tortel sur les facteurs clés de succès d’un site web, auquel je n’ai pas résisté de publié un commentaire pour compléter un peu…

Une absence de quelques jours loin des emails s’accompagne toujours d’un tri fastidieux lorsque vous relevez vos messages à nouveau. Je me suis arrêté sur quelques emails qui me proposaient la création d’un site web totalement gratuit (seul l’hébergement est payant). J’ai poussé un peu plus loin ma visite pour me rendre compte qu’à première vue, il ne s’agit même pas d’une arnaque (en complément lire le billet sur les arnaqueurs du web).

Pourquoi cela ne me semble pas être une arnaque ? Parce que la société créatrice n’exige qu’une année de contrat (reconductible tacitement mais bon). Cela signifie donc que vous pouvez faire développer votre site web, le faire héberger durant un an et inclure votre référencement pour un montant total de 290 â?¬HT.

Mais le gratuit existe-t-il vraiment. Vous qui êtes un professionnel (quel que soit votre secteur) comment réagiriez-vous si un concurrent semblait vendre le même produit plus de 10 fois moins cher ? “Y a un truc !”.

Dans le monde de la conception web, il faut du temps. Du temps donné à un créatif pour créer le design du site, à un webdesigner pour définir une feuille de style et une ergonomie compatible avec tous les navigateurs, à un développeur pour coder les pages avec toutes les fonctionnalités dont vous avez besoin pour leur mise à jour, à un webplanner pour installer les outils statistiques et définir les axes de promotion interactive, lancer et veiller au référencement… Bref et faisons court, il faut du temps…

Alors avec 290 â?¬HT mensuels annuels (incluant les frais techniques d’hébergement), quel temps est-il possible d’acheter ? Je n’irai pas jusqu’à penser que ce sont des enfants du bout du monde qui réalisent les pages contre un bol de riz mensuel mais une chose est sûre, il y a un truc !

Bon le problème ne se pose pas mais je serais méfiant à acheter une Ferrari à 4000 euros, pas vous ?

Petit appel à retour d’expériences, j’ai un client qui utilise FileMaker pour manager ses données en interne et qui souhaite s’interfacer avec du Web. Jusqu’ici tout va bien si on considère que tout échange de données passe par des fichiers portables et s’appuie sur une modélisation définie. Mais là où l’affaire se corse c’est lorsque FileMaker se propose de générer lui-même des sources exploitables sur le web…

J’ai déjà utilisé FileMaker et c’est un outil très intéressant mais je ne sais pas s’il est viable dans une logique de publication Web, avez-vous des avis ? des expériences à partager ? Merci d’avance.

Thank you Seth for this so efficient book. I read it and i’ll read it again and again. I appreciate your work and mind (permission, small is the new big, purple cow, marketers are liars, etc…, i’m a fan ) and that’s the reason why i wanted to thank you. “The big red Fez” is so simple, so useful, so obvious for anyone who create or manage a website. Click on the image for more.

Merci Seth pour “the big red fez”, j’ai rarement lu un livre aussi efficace. Je l’ai lu, relu et je le relirai sans doute encore. Merci pour l’ensemble de vos ouvrages (Permission marketing, la vache pourpre, marketing viral, “small is the new big”, etc…), il m’ont tous apporté quelque chose dans mon travail ou pour moi. “The big red fez” n’est malheureusement pas disponible en français mais sa lecture est très abordable et est surtout très utile. Une lecture évidente que, vous l’aurez compris, je vous recommande si vous possédez ou créez un site web (cliquez sur l’image pour en savoir plus).

131 styles photoshop pour réaliser vos logs et boutons à la sauce web 2.0. C’est comme tout, à consommer avec modération. via emob avec tuto vidéo.

Impossible de lutter en ce moment contre le flot d’information quotidien de Netvibes. Mes journées n’ont que 24 heures et ce n’est pas assez ! Dure sélection donc dans mes lectures, je vous recommande néanmoins les bonnes pratiques de la conception de formulaires via Fred.

J’avoue passer en ce moment beaucoup de temps à expliquer à mes clients comment éviter des erreurs qui leur coûteraient cher en énergie et en investissement. J’ai l’impression d’être à nouveau entré dans une phase d’évangélisation. Quel choc aujourd’hui lorsque j’ai montré à un client son site (réalisé par un concurrent) vu par Firefox. Les multiples erreurs d’interprétation d’un code non conforme ont provoqué une vive émotion. Pour exprimer la compatibilité comme le reste, une image vaut mieux qu’un long discours…