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22 novembre 2011

Parlons vrai, la stratégie ultime

Ca y est ! Enfin ! Une marque ose afficher en grand (pub TV en prime time ce n’est pas rien) sa conviction de l’authenticité, de la sincérité et de la simplicité. Enfin un parler vrai sans entourloupes ou circonvolutions. Apporter des vraies réponses à de vraies questions, proposer un produit et un service clair et faire la promesse de tenir ses engagements. Ah c’est bon, enfin du vrai !

Et là on peut se dire que toutes autres marques ont perdu d’avance la bataille du nouveau millénaire, désormais toutes les autres ne seront que des suiveuses, des “deuxièmes”.

Cette marque c’est BNP Paribas, une banque française qui affiche haut et fort son parler vrai. Oui oui, une banque revendique le territoire de l’honnêteté intellectuelle, de la clarté, finies les petites lignes, les promesses avec 12 astérisques de conditions, etc… On change le monde là et c’est enivrant.

En voyant le sport TV hier soir, je me suis dit “oah, quelle promesse !” et donc je suis allé sur le site web de la banque (pas le site spécialement conçu pour la campagne mais l’autre, celui de tous les jours)…

La page d’accueil me présente des offres alléchantes, des taux avantageux, des promesses de rendement, normal. Mais sous cette page d’accueil (en utilisant l’ascenseur) : des lignes entières de conditions pour transformer la belle promesse en réalité bancaire cruelle, finalement rien n’est beau. :(

Après l’ivresse de la promesse, je me retrouve avec la gueule de bois du retour à la réalité. J’aurai du me méfier, c’est de la pub ! Suis-je un idéaliste de croire que la simplicité et la sincérité sont des tactiques qui marchent ? L’honnêteté ne peut-elle pas devenir la stratégie ultime ? (à condition bien entendu de tenir sa promesse).

Je reconnais que venant d’une banque, la promesse sentait bon l’arnaque, mais la méfiance naturelle que nous avons développé envers le discours certains acteurs de notre quotidien (comme les politiques et principalement en période électorale) leur donne-t-elle la légitimité à mentir ?

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22 novembre 2011

Parlons vrai, la stratégie ultime

Ca y est ! Enfin ! Une marque ose afficher en grand (pub TV en prime time ce n’est pas rien) sa conviction de l’authenticité, de la sincérité et de la simplicité. Enfin un parler vrai sans entourloupes ou circonvolutions. Apporter des vraies réponses à de vraies questions, proposer un produit et un service clair et faire la promesse de tenir ses engagements. Ah c’est bon, enfin du vrai !

Et là on peut se dire que toutes autres marques ont perdu d’avance la bataille du nouveau millénaire, désormais toutes les autres ne seront que des suiveuses, des “deuxièmes”.

Cette marque c’est BNP Paribas, une banque française qui affiche haut et fort son parler vrai. Oui oui, une banque revendique le territoire de l’honnêteté intellectuelle, de la clarté, finies les petites lignes, les promesses avec 12 astérisques de conditions, etc… On change le monde là et c’est enivrant.

En voyant le sport TV hier soir, je me suis dit “oah, quelle promesse !” et donc je suis allé sur le site web de la banque (pas le site spécialement conçu pour la campagne mais l’autre, celui de tous les jours)…

La page d’accueil me présente des offres alléchantes, des taux avantageux, des promesses de rendement, normal. Mais sous cette page d’accueil (en utilisant l’ascenseur) : des lignes entières de conditions pour transformer la belle promesse en réalité bancaire cruelle, finalement rien n’est beau. :(

Après l’ivresse de la promesse, je me retrouve avec la gueule de bois du retour à la réalité. J’aurai du me méfier, c’est de la pub ! Suis-je un idéaliste de croire que la simplicité et la sincérité sont des tactiques qui marchent ? L’honnêteté ne peut-elle pas devenir la stratégie ultime ? (à condition bien entendu de tenir sa promesse).

Je reconnais que venant d’une banque, la promesse sentait bon l’arnaque, mais la méfiance naturelle que nous avons développé envers le discours certains acteurs de notre quotidien (comme les politiques et principalement en période électorale) leur donne-t-elle la légitimité à mentir ?

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10 novembre 2011

Web is dead !

J’emprunte à Wired le titre d’un de ses articles de l’été dernier (lire l’article) à l’occasion d’un billet de synthèse en stratégie digitale (cela faisait longtemps).

Remerciements
Tout d’abord, merci à l’équipe de Zengo et à Michael Carpentier (Zengo) de m’avoir accueilli pendant une semaine et d’avoir partagé leurs points de vue avec moi. Cette expérience m’a redonné une motivation supplémentaire pour partager nos expertises communes.

Web is dead
Revenons au sujet de l’article, pourquoi “web is dead” et est-ce vrai finalement ? Wired dressait ainsi le constat que si notre consommation de l’Internet ne cesse de croître, ce temps se dirige de moins en moins vers les sites web. A concurrence en effet, l’internaute en effet surfe sur les réseaux sociaux thématiques comme Youtube ou Dailymotion mais aussi généraux, Facebook en tête.

L’email reste fortement utilisé mais les discussions en temps réel occupent également de plus en plus de bande passante (Skype, Facetime, MSN) et nos smartphones ou iPad prennent eux aussi leur part de réseau, le “appling” (temps passé à utiliser les applications).

Ca sert les réseaux sociaux ? Oui mais…
L’analyse des audiences de certains de mes clients montre bien que la relation web est “challengée” en permanence. Cela conduit-il au constat que le web est mort ? (web is dead).

Je ne le pense pas. Car si Facebook, et aujourd’hui Google+, permettent aux marques de développer une relation avec des clients ou des “fans”, j’y vois un moyen de diffuser une information ou une offre. Profitons en effet de leur pouvoir de viralité, de leur pouvoir “magnétique” (il est toujours plus simple de devenir “fan” que de remplir un formulaire de contact ou d’adhésion). Mais il serait dangereux d’y produire un contenu original (c’est à dire qu’il s’agisse du point d’émission du contenu) pour 3 raisons :

- un site web de marque reste le point de départ de l’émission d’une information, Facebook est un espace de participation, attention au mélange des genres

- si Facebook change ses paramètres, voire disparaît (tué par Google+ ?), les contenus disparaitront avec lui

- le site web de marque doit être placé au centre de la “galaxie” web pour développer la popularité et créer un éditorial résiduel (un archivage dans le temps), base de la crédibilité. Une marque se construit dans la durée, tout comme son positionnement dans les moteurs de recherche (référencement), rappelons que l’une des clés des premières places dans Google dépend des liens externes pointant sur votre site, souhaitez-vous ainsi développer la popularité de votre marque ou de Facebook ?

Quel risque ?
Le risque est le suivant : une marque souhaite développer sa position digitale, elle se “rue” sur Facebook pour développer la relation avec ses clients à coups d’articles, de vidéos, d’échanges, c’est très bien, c’est “tendance”. Mais dans 3 ans ? Dans 5 ans ? Facebook existera-t-il toujours ?

Quand il disparaîtra (ce qui est inévitable, les joueurs de nos univers numériques ne cessent de se réinventer), qu’adviendra-t-il de la relation que la marque aura construit avec ses “fans” ? Si Facebook survit mais que Google+ prend une place importante, faudra-t-il dupliquer les contenus ? Il y a donc un vrai danger à baser l’existence de la marque sur un support non pérenne. “Fou est celui qui construit sur du sable” disait Confucius.

Je crois que Facebook, comme Google+ ou Twitter ont toute leur place dans une stratégie digitale à condition de savoir répartir les contenus sur les supports en fonction de leur pouvoir résiduel. Une bonne question à se poser est : est-ce un contenu ponctuel ou servira-t-il toujours ma marque dans 2 ans, dans 5 ans, etc… En fonction de la réponse, le support utilisé ne sera pas toujours le même. Twitter, Facebook, Google+ sont des relais de l’information.

Si vous ne l’avez déjà fait, je vous invite à lire “Le guide de l’influence“, ce livre pose notamment les bases du cycle d’une information sur l’Internet : émission, diffusion, animation/participation, archivage.

Il reste qu’en tant que conseil, la difficulté est de faire comprendre à un dirigeant que Facebook c’est bien mais uniquement Facebook, c’est dangereux. Des avis ?

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