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18 janvier 2007

Guerre ou paix

Non il ne s’agit pas d’un billet sur la guerre en Irak ou d’une autre. Il ne s’agit pas non plus de politique internationale mais de politique d’entreprise, de stratégie et de marketing, vous me pardonnerez ce titre de billet un rien provocateur mais il exprime mieux que tout autre le propos à venir.

Analyse personnelle de ma petite experience sur l’esprit d’entreprendre…

Mon travail est d’accompagner les marques et les entreprises dans leurs stratégies web. Cela étant dit, mes conseils touchent toujours de près ou de loin la conquête de nouveaux clients ou la conservation de clients acquis. Parce que nous sommes ce que nous lisons, je me suis naturellement inspiré de mes lectures pour constituer mon approche commerciale. Sans doute ai-je également choisi certaines lectures en fonction de mes objectifs.

J’ai toujours aimé lire les biographies des hommes (ou des femmes) qui ont marqué leur temps pour leur volonté et leur pugnacité dans les affaires. J’admire ceux qui ont réussi, simplement. Qu’il s’agisse de Steve Jobs (Apple), Jeff Bezos (Amazon) ou Richard Bronson (Virgin), ces destins hors norme m’ont toujours inspiré. Les relations qu’ils entretiennent au pouvoir m’a semblé être la clé de leur réussite.

La guerre
Partant de ce constant, j’ai trouvé de nombreux écho à la “guerre économique” dans le Prince de Machiavel ou Sun Tzu, l’art de la guerre chinois. Mon discours s’est donc souvent inspiré de termes gueriers pour décrire la démarche commerciale, conquérir un territoire, vaincre un ennemi (concurrent), etc…

Mais si cette analyse est défendable, elle n’est finalement pas satisfaisante pour l’idéaliste que je suis.

La paix
Parce qu’en relisant les parcours des entrepreneurs célèbres que je citais plus avant et au-delà des jeux de pouvoirs ou de combat que revêtent la création d’une marque ou d’une innovation, il existe un moteur bien plus puissant encore : l’envie.

Seth Godin et sa “vache pourpre” ou Guy Kawasaki dans “l’art de se lancer” montrent qu’une stratégie militaire n’est qu’un artifice que chacun peut utiliser et appliquer à son propre développement, en cela rien n’est remarquable et rien n’est plus anodin qu’un oeuf au milieu d’autres oeufs. Ce qui peut être remarquable dans le développement d’une marque, d’une entreprise ou d’un produit, c’est sa capacité à innover, à parfaire (une relation ou un résultat) ; la volonté de changer le monde.

Bien sûr, se fondre dans la masse, rester sous la ligne de flotaison, bien droit au milieu des rangs est rassurant. Mais rien n’émergera de ce comportement. Votre entreprise, votre marque, vos produits et donc votre site web doit vouloir changer le monde, au moins changer la vie de ceux à qui il est destiné. Votre site peut-il se résumer à un mantra ? celui d’amomenti serait : “partager l’expérience”. Pas 2, ni 3, ni 10 objectifs, un seul suffit.

Si vous proposez ce que d’autres proposent déjà, sans l’améliorer, vous ne serez pas remarquable et vous ne génererez aucune préférence, pourquoi un internaute vous choisirait-il plutôt qu’un autre ?

Pourquoi choisir un mac plutôt que n’importe quel PC ?
Parce que c’est cool.

Pourquoi choisir Amazon plutôt que la Fnac ou Alapage ?
Parce qu’il était le premier.

Pourquoi se retourner sur une Ferrari dans la rue plutôt que sur une Peugeot ?
Parce que c’est rare, rouge et que cela fait du bruit.

Vous, votre marque, vos produits sont-ils rouges ? Rares ? Font-ils du bruit ? S’il n’est pas donné à tout le monde d’être un pionnier, rien ne vous empêche d’être cool, non ?

Catégorie : Relation client |

3 réponses

  1. daBslave :

    Vous soulignez l’importance de la “paix” dans les principes des entreprises innovantes par rapport à la guerre, mais je pense que la guerre est plus un critere de reussite que la paix. En effet l’ambition, l’ébranlement des regles ,principes établis, l’action innovante en général sont basés sur l’agressivité.
    Dans le cas de google,le principe de Page et Brin “don’t be evil” n’est qu’un fond assez leger je pense car l’experience a prouvée biens des fois que l’ entreprise représentait une menace pour les utilisateurs.
    A ce propos si vous aimez les business success story, je vous recommande “Google Story”.

  2. Stéphane Brossard :

    Dabslave > Je ne suis pas sûr de comprendre le sens de ce commentaire. Le propos de mon billet était de partager mon expérience sur les démarches “positives” dans l’entreprise et pour le développement d’une offre commerciale plutôt que de l’assimiler à un combat.

  3. daBslave :

    Ah… escusez moi, j’ai du mal comprendre alors.
    Peut etre que je suis partit sur un constat trop large ?
    -j’avoue que j’ai du mal à comprendre ce que vous voulez dire-

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