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31 décembre 2005

Mass média et surenchère

Dans le monde de la publicité, les médias de masse conservent le leadership des investissements, la télévision et l’affichage en tête. Les spots et les affiches sont sans cesse plus nombreux alors que paradoxalement, les consommateurs les regardent de moins en moins, consciemment en tout cas…

Techniques de répétition
La concurrence est farouche, toujours plus d’affiches, toujours plus de coupures publicitaires à la télévision. L’attention de la cible pourtant ne suit plus alors comment faire pour être vu, remarqué ; comment faire pour convaincre ?

Les publicitaires tentent donc de convaincre à l’aide de “forceps mentaux”, les affichages sont doublés, plus grands, plus nombreux, l’impact devient la valeur de réussite alors que c’est la pertinence qui devrait prévaloir. Plus horripilant encore, les spots de télévision sont parfois doublés, voire triplés. Vous avez déjà sans doute vu un spot qui se répétait ainsi comme s’il y avait un “bug” de diffusion.

Répéter ça marche…
Si vous avez ou avez eu des enfants en bas âge, peut-être avez vous été l’otage des télétubbies, ces 4 personnages rouge, jaune, vert et violet dont les incessantes répétitions scotchent les enfants. La répétition marche donc avec les enfants, un bourrage de crâne en fin de compte. Est-ce la même chose avec les cibles marketing des marques ? Je ne crois pas.

Une mort annoncée
Mais la surenchère n’a pas d’avenir ! Simplement pour des raisons économiques, car si la solution est de doubler les investissements publicitaires pour réussir à “accrocher” un prospect, le rapport prix d’acquisition et gain va devenir totalement absurde. Si “gagner” une nouvelle vente vous coûte 100 euros alors qu’elle ne vous rapporte que 50 euros, la rentabilité de l’entreprise va très vite souffrir.

La clé de la fidélisation
Bien sûr, une entreprise sera parfois prête à “investir” dans un coût d’acquisition fort en tablant sur la fidélisation à suivre et une rentabilité prochaine du prospect. Ainsi, AOL aux Etats-unis dépense près de 350 dollars pour un nouvel abonné (qui ne lui en rapporte pas autant). Dangereux lorsqu’on constate la volatilité sans cesse plus importante des consommateurs. Qui plus est, les petites et moyennes entreprises n’ont absolument pas les moyens d’une telle politique de conquête.

D’autant que la fidélisation ne peut être acquise que grâce à une véritable stratégie basée sur la confiance du client. Le permission marketing prend tout son sens dans cette logique, encore faut-il le penser et l’appliquer.

Permission marketing
Cette technique marketing est l’avenir inévitable des campagnes de publicité. Et comme dans toute guerre économique, c’est celui qui se sera le mieux préparé qui en sortira vainqueur. Pensez en effet que le permission marketing permet de minimiser les investissements publicitaires en installant une stratégie de communication pertinente, personnalisée et attendue par les consommateurs.

Vite ! Comment ça marche ?
Justement non, pas “vite !”. Le permission marketing s’installe avec le temps et exige une rigueur certaine. Le permission marketing ne peut exister sans stratégie et c’est souvent là que les entreprises ou les dircom “décrochent”. Habitués aux concepts traditionnels de publicité, les décideurs hésitent à arpenter de nouvelles voies tout en regrettant que les vecteurs traditionnels fonctionnent de moins en moins. Mais la com’ ou la pub’ sont souvent utilisés comme des recours urgent à une baisse d’activité. Alors mise en place dans l’urgence, la campagne est, au mieux, un one-shot qui apporte quelques résultats, au pire, de l’argent jeté par les fenêtres…

Les clés de réussite d’un virage en terme de communication
Pourtant, nous l’avons souligné, les investissements nécessaires au permission marketing sont minimes. Quel risque prendra une entreprise qui consacrera un petit pourcentage de son budget de communication-publicité à l’installation d’une politique de permission : Aucun ! En revanche, les bénéfices pourront en être très importants. Ainsi démontrée et mesurée, l’efficacité du permission marketing ne sera plus à prouver et les décisions pourront être prises en toute sécurité.

Vous souhaitez des résultats à vos stratégies de communication, aborder le permission marketing et vous souhaitez être accompagné dans cette démarche, parlez-en à votre agence ou contactez-moi sur permarket@amomenti.com, je serai heureux de vous répondre.

Catégorie : Stratégie |

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