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26 août 2005

Agence, Webagency ou ssi

Pour un décisionnaire d’entreprise, l’offre Internet peut sembler large, floue et sans repères véritables le choix d’un partenaire peut soulever de grandes interrogations. Pourquoi une agence ? Qu’est-ce qu’une Web agency ?

La diversité des acteurs Internet et Web (et oui ce n’est pas la même chose !) est née de deux facteurs : l’engouement il y à 5 ans pour un nouveau média “magique” (bulle Internet) et l’interconnexion des métiers. Commençons tout d’abord par expliquer la différence entre le Web et l’Internet. L’amalgamme est présent et fréquent mais il n’est pas juste. Soyons puristes quelques instants pour expliquer que le Web fait partie de l’Internet mais que l’Internet n’est pas seulement le Web.

L’Internet est en effet une logique de réseau, interconnexion de plusieurs ordinateurs, il forme une “route” (plus ou moins large selon le type de connexion (RTC, ADSL, XDSL…)). Cette “route” permet à différents “véhicules” de se déplacer (camions, voitures, bicyclettes, rollers). Ces “véhicules” sont des applications ; citons les deux plus célèbres : le mail et le Web. Il en existe bien d’autres et les “anciens” du Web reconnaîtront Gopher, irc, telnet… Pour être plus technique ces applications possèdent chacun leur protocole (http; nntp, irc…). Mais restons simples, le Web représente la capacité à charger dans un navigateur des pages et des applications, l’Internet englobe toutes les fonctionnalités d’interconnexion dont le Web et l’e-mail.

Maintenant que les choses sont claires (en tout cas, je l’espère), détaillons les grandes catégories d’offreurs du domaine :

Le fils du beau-frère du comptable Il “bidouille” bien et possède une sensibilité graphique, il connâit tous les trucs gratuits. Avantage : Le coût. Inconvénients : la disponibilité, manque d’expertise (technique, de référencement, juridique), le manque de recul stratégique et la pérennité.

Le Free-lance ou webdesigner indépendant Généralement orienté “graphisme”, c’est un executant qui peut produire un site Web sympa. Avantages : le coût et une bonne maîtrise graphique (ces prestataires viennent généralement de la publicité). Inconvénients : manque d’expertise (développement, référencement) et le manque de recul stratégique.

La SSII ou l’agence informatique Elle maîtrise les réseaux et les logiciels, possède même parfois son propre serveur d’hébergement. Avantages : Bonne maîtrise technique, polyvalence de l’offre (ordinateurs, réseaux, connexion à l’Internet). Inconvénients : Manque de maîtrise en terme de design, manque de recul et conseil stratégique (notamment en terme de Webmarketing) et préconisations de choix techniques discutables (il est rarissime de trouver une offre d’hébergement locale avec un bon rapport qualité/prix/sécurité/pérennité).

La Web agency Elle offre une prestation gloable et est capable de répondre à tout ! Avantages : La véritable Web agency intègre dans son équipe toutes les compétences de l’interactivité en faisant le grand écart de la communication aux réseaux. Inconvénients : Le coût prohibitif, il existe moins de 10 Web agencies en France qui doivent travailler avec des budgets européens pour amortir leur coûts de structure.

L’agence interactive Spécialisée dans son domaine, l’agence interactive intègre les trois pôles de compétences (création, développement, webmarketing), généralement elle confie à des partenaires la gestion de l’hébergement et de la connexion Internet. Il s’agit de l’interlocuteur le mieux à même de répondre à une problématique Web efficace. Au sein de cette liste d’agence, il existe des spécificités de positionnement : communication, marketing direct, multimédia, vidéo (souvent selon leur origine). Le choix s’effectue par la suite en fonction de l’interlocuteur, du besoin, des références et des propositions.

Je ne cite pas la catégorie d’offreurs “fourre-tout” qui parce qu’il ont, de près ou de loin, une légitimité à proposer du Web se “lancent” sur ce créneau. Pour plus de détails voir le post : “Qui peut faire un site Web ?”.

Catégorie : Stratégie |

Une réponse

  1. Stéphane Brossard :

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